Trajet "RETOUR" (2235nm - 4138m)

carte du trajet

Dimanche 03 octobre
SAINT-LOUIS du SENEGAL - NOUADHIBOU
Nous reprenons nos habitudes, 6h00 réveil, 6h30 petit déj, 7h00 départ au terrain entre 7h30 et 8h30 (suivant la route) briefing et les premiers départs vers 9h.
Je ne suis pas bien, fatigué et je transpire comme une vache, un jour "sans" comme cela se dit. En plus la météo n'est pas bonne à notre escale prévue de Nouadhibou.

Les avions pouvant aller à Dakhla sans ravitaillement intermédiaire partirons les premiers. Les autres attendront que la météo s'améliore à Nouadhibou pour partir. Au bout d'une heure d'attente, la décision est prise d'aller déjà à Nouakchott pour avancer et en profiter pour remettre de l'essence.

Le vol se passe bien malgré une météo moyenne et 40 minutes d'attente pour se poser: un problème de train sur un gros porteur devant se poser avant nous. Le bordel (6 avions du rallye en attente au moins).
Des criquets volent partout, énorme de 5 à 7 cm de long, incroyable. Heureusement pas assez nombreux pour nous poser des problèmes.
Le plein des avions fait nous attendons que la météo s'arrange un peu. Nous redécollons donc pour Nouadhibou vers 13h30 pour 2h00 de vol environ.

L'avion de nos amis le Kilo Yankee, qui sont de retour de Daklha à cause du mauvais temps là-bas, ont eu un problème de train à leurs arrivée à Nouadhibou, ils se sont fait confirmer par la tour qu'il était bien descendu, mais le voyant vert de verrouillage ne s'allumait pas. A l'atterrissage, par sécurité, ils coupent le moteur et arrivent à mettre l'hélice horizontale, bonne idée car au touché des roues, la roulette avant s'efface!!!! Et un attero sur le nez, BRAVO Fredro tu as sauvé ton avion dans ce coup là. Deux heures après le problème était réglé par Alain le mécano du rallye, mais ils continuerons l'aventure avec le train fixe.

Un autre des avions qui était parti directement à Dakhla le matin "Vol de jour", a aussi fait demi-tour à cause de la météo comme le Kilo Yankee, reviennent sur Nouadhibou seul terrain proche! A 3 kilomètres de la piste ils tombent en rad d'essence et se pose sur la route!!!
Les formalités étant bien plus simple en Mauritanie qu'en France 1 heure plus tard ils redécollaient et étaient de retour avec nous sur le tarmac.

Journée noire pour les organiseurs. Mais tout à bien fini.

A Nouadhibou vu l'heure les organisateurs ont retenu un hôtel et nous y avons passé la nuit sauf les avions ayant pus se poser à Dakhla avant la forte dégradation météo. La caravane est donc séparée saloperie de météo!
La nuit aurait du être réparatrice sauf que Patricia et moi-même avons choppé la tourista et n'avons pas dormi de la nuit. A tour de rôle toutes les 30 minutes sur la cuvette, déguelasse bien sûr comme toutes les toilettes que nous avons vu en Mauritanie. Bref nous n'avions pas le choix.
Je commence sérieusement à m'inquiéter pour mon état demain, surtout que le levé est à 5h du mat car nous allons essayer de rejoindre Agadir soit 750nm - 1400km!!!!!.
Le groupe étant séparé les épreuves sont suspendues.

Pour info nous avons gagné 1 place et sommes 16ème au classement.

Temps de vol a été de 4h10 (2h15 + 1h55).

Lundi 04 octobre
NOUADHIBOU - DAKLHA - LAAYOUNE
La nuit à Nouadhibou à été terrible pour tous les 2.
Levé donc à 5h en espérant une bonne météo.... A 6h sur le tarmac nous préparons l'avion. Sont prévues aujourd'hui une escale à Dakhla puis une à Laayoune voir Rabat.
Les premières infos météo étant mauvaises l'attente commence. Nous sortons les duvets et entamons une sieste jusqu'aux prochaines infos météo.
Patricia est malade à crevé mais arrive à s'endormir après que le médecin du rallye soit venu la voir et lui ai donné des médicaments..
Pour ma part je vais un peu mieux mais le manque de sommeil se fait ressentir et je me couche avec Pat au pied de l'avion. Heureusement que nous avions pris des duvets!

Vers 11h nous mangeons une pomme et un banane mais sans appétit.

A 11h30 les premiers partent, direction Dakhla pour 2h de vol. La météo est passable mais suffisante pour voler en toute sécurité.
Tous arrivent à bon port. Plein des réservoirs, plan de vol et à 16h départ vers Laayoune pour 3h de vol.
La météo est nettement meilleure c'est reposant.
Pat toujours aussi malade et dort dans l'avion quasi non stop.
Arrivée à Laayoune plein des réservoirs, Hôtel et DODO.

Temps de vol a été de 4h00 (1h50 + 2h10).

Mardi 05 octobre
LAAYOUNE - RABAT (305nm - 565km)
L'hôtel à Laayoune était très bien, le resto aussi mais nous étions crevés et nous nous sommes couchés juste après le repas du soir comme c'est souvent le cas d'ailleurs.
Cette journée s'annonce longue en heures de vol car nous allons essayer de rejoindre Rabat pour récupérer notre retard dû à la météo capricieuse.

Nous avons commencé la journée comme d'habitude à 6h avec encore un temps couvert.
Le briefing 2h plus tard nous rassurait, ainsi que le ciel, avec des prévisions bonnes pour cette journée. Nous partons donc pour Agadir avec une épreuve d'orientation et de distance entre 2 croix à Essaouira, vous connaissez maintenant.

Enfin du beau temps, les paysages survolés sont superbes et retrouvent leurs couleurs avec le soleil. Passage bas à Essaouira en accord avec un contrôleur très sympa, après avoir vu les croix nous quittons la fréquence et poursuivons le vol.
2h5S après notre départ de Laayoune nous arrivons à Agadir où nous attend un camion d'essence et une épreuve QCM technique. Dès les freins serrés nous prenons notre boîte repas et commençons par pique-niquer dans un hangar. Nos sièges pliants font des jaloux et oui un des avantages du Mouss c'est son coffre. Dans la foulée le QCM arrive, mon amis Yves se met à côté de moi, ça aide!!! Cela me rappelle l'école.
Ensuite le camion arrive à notre monture et je fait le plein pendant que Pat prépare les cartes. Nous avons une organisation du tonnerre avec chacun son travail.
Briefing et décollage dans la foulée pour Rabat.

La météo est superbe, les seuls problèmes au Maroc sont les cheminements VFR avec tous les points de report et des estimées à donner tout le temps. Pénible mais les contrôleurs sont sympa.

Encore une longue nav de 3h30, la caméra et l'appareil photo ne chôment pas. Pas beaucoup de vol côtier sur cette route, le transit fait passer dans les terres.
Un bon vent de travers à l'attero, mais j'assure comme une bête.... Roulage pour les pompes où nous attend une épreuve surprise de calcul de conso. Pas facile car le vol à été long à des altitudes différentes, un long roulage à Agadir. Je calcul avec 36 l/h sur 3h30minutes et je retire 7 litres, intuition de ne pas avoir consommé beaucoup. Le plein fait nous découvrons le compteur et...........115L pour 119L annoncé, mon intuition était juste. Pas trop mal au vue des autres concurrents.

Maintenant à l'hôtel, les embouteillages à Rabat nous rappellent notre rapprochement des grandes villes et de la France. Petit coup de blues nous sommes bien sur le retour.
L'hôtel est magnifique et notre chambre aussi avec un lit de 2m de large et une salle de bain à faire rêver.
Sauvegarde des photos sur le portable, envoie des mails pour le site, téléphone aux enfants et aux parents, douche et nous revoilà déjà dans le bus pour une soirée organisée par l'Aéroclub Royal de Rabat. Et ça continue avec une superbe réception en notre honneur, un Riad magnifique, un repas Marocain excellent et toujours une très bonne ambiance entre tous les participants de ce rallye, que du bonheur!
Mais la fatigue arrive à grand pas et le bus nous ramène à l'hôtel.
Demain exceptionnellement réveil à 8h00, 2heures de sommeil en plus seront bien venues.

Temps de vol a été de 6h20 (2h50 + 3h30).

Mercredi 06 octobre
RABAT - ALMERIA (305nm - 565km)
La journée a bien commencer avec un réveil à 8h au lieu de 6h. Patricia a été malade cette nuit et ce matin au réveil une forte douleur au ventre, putain de tourista.
Je descends prendre mon petit déjeuner seul. Le médecin verra Pat plus tard et lui donnera les médicaments appropriés.
Nous quittons ce bel hôtel en bus pour le terrain. Branle bas de combat à l'aéroport, à notre arrivée sur le tarmac l'avion du roi des Belges arrive! Fanfare, militaires en grande pompe et tout le tintouin. Interdiction de prendre des photos.

Un dernier au revoir et remerciements aux dirigeant de l'aéroclub Royal de Rabat et nous voilà parti pour 3h de vol vers Almeria en Espagne.
Décollage 16kt plein travers, pas assez de pied et je décolle comme un gros déguelasse, pas de commentaires SVP.....

Encore un vol avec de beaux paysages mais une visi moyenne qui ne nous a pas permis de voir le détroit de Gibraltar. Nous enfilons les gilets de sauvetage et quittons l'Afrique à Tétouan pour une traversée maritime de 168nn-310km au niveau 75.
Ma radio en anglais s'améliore et je me sens bien plus à l'aise qu'a l'aller.
La météo s'améliore en arrivant à Almeria, Ouf, il est pas trop tôt, bien que nous ayons toujours été VMC, la pluie au dessus de la méditerranée n'était pas rassurante.

Attéro puis, plus de 2 heures d'attente pour avoir l'avgas!!! Le gars est seul et doit rentrer sur son computer :le numéro de passeport, l'adresse, le nom du père, de la mère, j'exagère un peu mais c'est pas loin de la vérité, Un vrai bordel. Même en Mauritanie cela allait plus vite avec la pompe Jappy!

Je prends un taxi seul pour l'hôtel car j'en ai plein les bottes, heureusement Patricia qui est partie bien avant moi. Très bel hôtel, près du port de plaisance où nous dînerons ce soir.

Temps de vol a été de 2h50.

Jeudi 07 octobre
ALMERIA - REUS (335nm - 620km)
Réveil à 7h du mat, petit déjeuner, puis taxi jusqu'au terrain. Le mal au ventre me reprend mais comme la prèvision météo est mauvaise sur notre trajet nous sortons les duvets et je me couche à coté de l'avion après avoir pris les médicaments préconisés par le toubib. Michel tu aura eu du boulot avec nous deux.

Ce moment de repos me donne l'occasion de repenser à toutes les escales et revoir dans ma tête les magnifiques et très divers paysages survolés. Je vous souhaite tous de pouvoir un jour faire cet extraordinaire périple. Pour Patricia et moi-même le plaisir et d'autant plus grand de l'avoir fait avec notre Charly Mike.

A 13h les 1er décollent et déjà pour REUS, je me sens mieux, les médicaments de Michel commencent à faire effet.
Nous traçons direct au dessus du relief. Mis à part les turbulences (very big one), nous ne regrettons pas cette route car la montagne est somptueuse et les couleurs très diverses. Nous survolons des grandes rangées d'éoliennes alignées sur le relief comme des soldats au garde à vous, vêtus de blanc.

Une épreuve était prévue sur le terrain de Castelon. Un temps imposé (le vent dans le cul au 75 nous a fait arriver 4 minutes avant l'heure), un écart de temps(normalement environ 240 secondes) et l'orientation d'une flèche (là aussi nous ne devrions pas être mal).

Nous descendons après le relief et suivons l'autoroute jusqu'a la côte car la brume limite la visi.
Déjà l'arrivée, vol au dessus de la mer pour éviter une zone protégée avec une visi de 2 km et intégration en longue finale.... La suite est standard en Espagne, pas de sourire, 2 heures pour avoir de l'avgas, taxi jusqu'a l'hôtel, dîner avec les potes et au lit...

Temps de vol a été de 3h30.

Vendredi 08 octobre
REUS - TOULOUSE Labordes (220nm - 407km)
Hé oui c'est déjà le dernier jour!
En ouvrant la fenêtre de notre chambre ce matin à 7h j'ai compris en regardant le ciel, que nous ne décollerons pas de bonne heure.
Un bon petit déjeuné et nous reprenons un taxi pour l'aéroport de Reus.
Dès notre arrivée il faut aller déposer le plan de vol, sans le papier en main impossible d'aller à l'avion?. Les plans de vol ne sont pas remplis manuellement par chaque pilote comme d'habitude, ce qui prenait environ 2 minutes, mais par informatique!!! Avec un programme de m.... sans notice ni explication!
Deux de nous vont se relayer pour rentrer les plans de vol des autres, car si chacun doit expliquer au suivant la manip, demain nous y serons encore!!!! Comme pour l'essence si vous voyez ce que je veux dire!
Encore un mauvais points pour l'Espagne.

Une fois les contrôles passés et voyant la visi pourrie, je commence à laver l'avion et Pat à préparer les sacs pour ce soir.
9h30 le briefing confirme que nous ne décollerons pas avant 13h, je continue donc le nettoyage.

Vers 11h Pat et moi-même traçons la route et préparons les cartes nécessaires à cette navigation. Elle sera essentiellement côtière sauf au départ car il faut passer par le transit de Sabadell et à l'arrivée après Perpignan pour rejoindre Toulouse, bien sur.
A 12h nous nous installons au pied du Mouss pour un repas sur le pouce.

Après le décollage la météo se maintient avec 3000ft de plafond et une visi de 3 à 4 kilos. Le transit de Sabadell passé nous rejoignons la côte en restant à 3000ft et en suivant l'autoroute car la visi est descendue à 2km.
Une fois la côte atteinte nous retrouverons une bonne visibilité. Contact avec Barcelone pour le transit côtier et nous arrivons déjà à la frontière France/Espagne au "cap Cerbère". Nous passons avec Perpignan et là les choses se compliquent, la visi se dégrade très rapidement et le contrôleur nous informe que les précédents sont passés au niveau 45 et que l'organisation nous conseil de passer au dessus de la couche en VFR ON TOP. Nous nous mettons donc en montée vers ce niveau.
Au dessus de la couche la visi est très bonne et nous demandons à continuer notre monté jusqu'au 55, ce que nous accorde le contrôleur sans problème.
Le Mouss vole sur du coton et contrairement à ce qui était prévu nous ne sommes pas du tout chahutés, Pat tient le cap et l'altitude nickel elle aura vraiment été super tout au long de ce rallye. Un vrai pilote automatique!

La couche d'après les précédents se désagrège à partir de Carcassonne. Effectivement, juste après, le sol nous revient et nous quittons le contrôle après avoir informé que nous commençons la descente vers 2000ft.
A Castelnaudary nous attends une flèche (épreuve d'orientation), sa verticale sera le top départ d'un temps imposé avec écart de temps. 25 nautiques plus loin au 355° se trouve une 2éme flèche (2ème épreuve d'orientation) qui servira de top d'arrivée.
NOUS AVONS TOUT VU!!!!! Et devrions même être pas mal au temps imposé.

Et nous finirons la toute derrière épreuve du rallye avec 0,7 litre d'erreur au calcul de consommation à l'arrivée à Lasbordes!
Bon d'accord il nous aura fallu 2 semaines pour y arriver mais nous n'avons jamais vraiment été très intéressé par le côté compétition, juste participant.

Nous garons le Mouss sur le parking herbe en prenant bien soin de l'attacher car le vent souffle à 20 noeuds avec des rafales à 30. Merci à Ian d'être venu nous accueillir cela nous a vraiment fait plaisir et d'être félicité de mon attero avec ce vent par un pro comme lui fait triplement plaisir.

Direction l'hôtel où une bonne douche sera la bienvenue et dîner ensuite à l'ENVOL resto sur le terrain.
Demain matin la visite des "ailes anciennes" et soirée à la mairie ou s'effectuera la remise des prix.

Temps de vol a été de 2h45.

Samedi 09 octobre<
TOULOUSE Labordes
Comme dirait Jean-Louis AUBERT du groupe téléphone : C'est fini! et l'équipage 17 "Fleur du désert" aurait bien aimé que cela continue encore et encore.
Trois heures de vol minimum par jour, des paysages aussi divers que magnifiques, tout cela avec des gens super, bref le bonheur.
Il est 5h du mat et je pense en vous écrivant ces dernières lignes que Patricia endormie à coté va se réveiller comme moi avec un pincement au coeur en pensent que cette fois c'est bien terminé.
Mais l'idée de revoir les enfants, qui nous ont beaucoup manqué et la famille l'aidera à passer ce moment un peu amer.

La journée d'hier a commencé par la visite des Ailes Anciennes, association qui récupère et remet en état des avions et hélicos de toute taille et sorte. Ca va du Super Guppy avec sa soute de 700m3!! au T6 en passant par le Vampire, la Caravelle etc... Très belle visite, très intéressante.

Le midi déjeuné à l'Envol sur le terrain de Lasbordes avec l'équipe presque au complet de ce 22ème rallye. Certain sont partis le matin.

L'après midi balade dans Toulouse oú nous fument étonné par le monde dans les rues et sur la fameuse place du Capitole. A 18h discours de Monsieur le Maire sur le rallye et l'avenir de l'ancien terrain de Montaudran, berceau de l'aéropostale, que la Mairie c'est engagée à racheté en partie, bonne nouvelle.

Remise des médailles et des prix pour les participants suivi d'un cocktail.
Un orage Terrible s'abat sur la ville et la vue de grêlons me glace le dos : mon Mouss est dehors, attaché heureusement. Un amis m'emmène à Lasbordes pour voir l'avion... Il n'a pas bougé et la grêle n'est pas tombée sur le terrain. OUF.
Par contre ce n'est pas le cas de 2 Cessna Hollandais qui se sont percutés avec les 40 noeuds de vent pendant l'orage, comment est il possible de ne pas attacher son avion avec le vent qu'il y avait hier?<

Nous partons pour la cité de l'espace oú nous attends le dîner d'adieu. Les moments clés de cette soirée seront, un discours de Siegfried, équipage Allemand n°18,trés émouvant et en Français s'il vous plait et le remerciement de l'équipage 14 pour les avoir soutenu financièrement lors de la perte de leurs papiers et argent à St. Louis, ils ont offert à tous les équipages une bouteille de vin avec une photo personnalisée sur l'étiquette . Tout le monde à apprécié ce geste de gentillesse.

Un dernier au revoir à nos nouveau amis que nous ne reverrons peut-être jamais comme c'est souvent le cas.
Nous garderons des images plein la tête, quelque 600 photos, 2h de film et bien d'autre choses. Merci au Charlie Mike d'avoir assurer comme une bête sans jamais bronché. Merci à vous tous de nous avoir suivi tout au long de ce périples de 15jours.

Un grand merci à tous les organisateurs qui nous ont accompagné tout au long de ce voyage avec gentillesse et professionnalisme. Et de nous avoir permis, malgré les problèmes de météo, de faire tous nos vols dans la plus grande sécurité.